Le ministre sait effectivement être brillant et taper juste quand les calculs montrent qu'on va dépenser moins alors qu'on avait annoncé qu'on allait dépenser plus – ce qui est une vieille habitude remontant au temps de François Hollande…
Plus sérieusement, il y a là une dimension symbolique importante. Il est vrai que nous n'avons pas tenu compte dans nos amendements de l'effet cumulé que vous évoquez, Monsieur le ministre ; nous les réécrirons.
Nous sommes plus généralement pris dans un dilemme qui oppose les besoins de nos forces armées et la situation économique. Je n'oublie pas que la dette publique atteint 115 % du PIB et que sa charge est plus importante que le budget des armées, ce qui limite considérablement notre liberté de manœuvre. Il faut trouver le bon équilibre. Nous en rediscuterons en séance.