Merci, Monsieur le ministre, pour votre précieux éclairage. Je crois que nous sommes tous d'accord pour assurer la soutenabilité de la trajectoire budgétaire de nos armées. Un équilibre est difficile à trouver, nous en convenons tout à fait, et il faut définir des marches. Durant le précédent mandat, les augmentations ont été de l'ordre de 4,5 % par an. Nous avons franchi cette année une marche très importante, avec une augmentation d'à peu près 7 %, et l'effort sera globalement constant dans la trajectoire proposée jusqu'en 2030.
Nous avons vu lorsque nous avons travaillé sur les moyens capacitaires proposés pour nos armées que certains grands projets nécessitent pour la phase des études en amont des crédits qui ne sont pas du tout du même niveau que ceux à mettre sur la table quand on passe à la phase de production et de mise en service des équipements. La trajectoire envisagée est soutenable, réaliste et transparente, elle correspond aux ambitions de nos armées, et elle nous permettra de ne pas être trop gourmands au départ, afin d'atteindre au bout du compte les objectifs fixés.