L'amendement DN31 propose une trajectoire budgétaire alternative, sur laquelle notre collègue Valérie Rabault a plus particulièrement travaillé.
En valeur, l'effort budgétaire prévu par le Gouvernement est conséquent, voire historique, mais il doit être apprécié à l'aune des nouvelles réalités géopolitiques et de la forte inflation que nous connaissons. L'évolution du budget de la défense que demande le Gouvernement est inférieure aux prévisions d'inflation établies par l'Insee, et on constate une baisse des moyens malgré l'effort consenti dans le cadre de ce budget.
Vous avez fait adopter mardi un amendement, Monsieur le ministre, qui fixe l'objectif de porter notre effort en matière de défense à 2 % du PIB entre 2025 et 2027. À cette date, sur la base des prévisions pour le PIB transmises à la Commission européenne, cela impliquerait un budget de 64,94 milliards d'euros, alors que vous prévoyez 56 milliards dans ce texte. Il manque donc 9 milliards dans vos projections. Comment le Gouvernement entend-il respecter son propre amendement ?