L'intérêt de l'amendement est, précisément, de rappeler avec force que jamais aucun quota ne sera instauré. Notre modèle d'armée est singulier : pour devenir officier général, il faut avoir été sous-lieutenant, puis lieutenant, capitaine et commandant. Ce n'est pas le cas des commissaires de police qui peuvent accéder directement à ce grade par concours. Il est donc très important de maintenir un vivier suffisant à l'entrée des écoles. Je ne vous citerai qu'un exemple : chaque année, autant de Polynésiens intègrent l'armée française que d'élèves originaires d'Île-de-France – mais jamais officiers. Le ministère des armées est sans doute celui qui garantit le mieux l'égalité des chances à l'entrée de ses grandes écoles, école polytechnique comprise. Mais il ne faut pas négliger le travail à réaliser en amont pour faire connaître ces écoles aux lycéens et leur donner l'envie de les intégrer. En l'espèce, nous pouvons mieux faire, en fonction des zones géographiques ou des publics.