Cet amendement vise à préciser que le service national universel (SNU) demeurera volontaire. C'est sur la base de cette clarification que nous pourrions trouver un compromis.
Le mois dernier, le groupe Socialistes a signé une tribune refusant que soit donné au SNU un caractère obligatoire. Nos armées ne souhaitent pas se voir imposer le coût matériel, humain et financier de l'encadrement de jeunes contraints de suivre ce SNU. Nous sommes en revanche plutôt favorables au développement de l'engagement citoyen pluriel, sur la base du volontariat, grâce aux associations ou aux institutions.
Il y a quelques mois, à Quimper, lorsque vous êtes venue présenter ce projet aux parlementaires du Finistère, j'ai vu autour de la table des représentants de l'éducation nationale. Le monde enseignant était donc associé à ce projet. Nous sommes ici quelques représentants de ce monde, et il ne faut pas opposer éducation nationale et défense.