Les questions de logement et d'hébergement ne sont pas de ma compétence. Toutefois, l'analyse du premier plan « famille » a montré que ses chapitres s'entremêlaient : c'était à la fois un plan d'accompagnement des familles et d'amélioration des conditions de vie des militaires. Nous avons souhaité, dans le deuxième plan à venir, séparer strictement ce qui relève de l'aide aux familles de ce qui touche à la vie dans l'emprise militaire et à l'hébergement. C'est pourquoi les crédits relatifs à l'entretien des hébergements ne figurent pas dans les 750 millions d'euros mentionnés. Je crois savoir que le secrétaire général pour l'administration vous a parlé du plan Ambition logement, qui marque une rupture avec ce qui a été fait depuis quarante ans en ce qu'il sécurise notre parc domanial. Nous avons signé un contrat pour 35 ans qui nous permettra de rénover 80 % de notre parc des logements aux meilleures normes énergétiques et de construire entre 2 800 et 3 000 logements sur la période, avec un effort d'investissement qui couvrira les premières années du contrat jusqu'en 2030. La situation actuelle résulte du sous-investissement passé dans cette partie du patrimoine immobilier du ministère des armées. Être lié à des professionnels pour la gestion, la rénovation et la construction est une forme de garantie. Nous avons essayé la régie puis la quasi-régie avec la Caisse des dépôts ; cette fois, des crédits sont sanctuarisés. Je m'en tiendrai là, au risque, sinon, de sortir de mon champ de compétences.