La loi relative aux Jeux olympiques et paralympiques prévoit une enveloppe de 10,1 millions d'euros pour la cybersécurité : elle nous permettra de mener un travail spécifique d'audit et d'accompagnement des acteurs numériques essentiels liés à l'organisation des Jeux. Après avoir mené un travail d'inventaire des systèmes d'information qui joueront un rôle critique, nous avons lancé l'opération « Fosbury », qui vise à les auditer et à leur proposer des plans d'action pour améliorer leur cybersécurité. Nous en mènerons à bien une partie, et nous en sous-traiterons le reste à des prestataires privés, qualifiés par l'Anssi.
Par ailleurs, la LPM proposée vise à éviter autant que possible l'accès à des données personnelles. L'article 33 spécifie ainsi que les données sont anonymisées. L'Arcep devra vérifier que les collectes organisées respectent ce principe. Les enjeux de données personnelles soulevés par l'article 35 sont encadrés : nous ne devons conserver que les données relatives à l'attaque, sous contrôle de l'Arcep. Une saisine formelle de la Cnil n'a pas été jugée nécessaire à ce stade.