Il est essentiel d'investir dans la cyberdéfense. À ce titre, nous pouvons nous réjouir que le projet de LPM consacre 4 milliards de besoins programmés à ce domaine.
J'aurais souhaité évoquer la lutte informatique d'influence. Nous avons toutes et tous été témoins du rôle qu'ont joué les fausses informations dans l'évolution de la situation au Sahel, dans le cadre de l'opération Barkhane. La multiplication des stratégies hybrides que vous avez évoquées, Monsieur le Secrétaire général, confèrera davantage d'ampleur encore au champ informationnel à l'avenir. Or, pour que la réponse globale de l'État soit efficace, pertinente et crédible dans ce domaine, il est nécessaire de coordonner l'ensemble des entités en charge de la lutte informatique d'influence, comme le ComCyber, la direction du renseignement militaire, la direction générale des services extérieurs de sécurité extérieure, la direction du renseignement et de la sécurité de défense, ou encore l'Agence Viginum rattachée au SGDSN.
Quel rôle joue le SGDSN dans la coordination de la doctrine de lutte informatique d'influence à l'échelle interministérielle ?