Vous avez souligné l'importance du nouveau champ qu'est le cyber. Quand on regarde le rapport d'information portant sur le bilan de la LPM 2019-2025, le Comcyber, qui dépend directement de l'état-major des armées, ne serait qu'à 82 % de ses effectifs.
De nombreux moyens sont consacrés aux défis du recrutement : création d'une bourse cyber, opérations de communication dans les lycées et les écoles d'ingénieurs et les salons de recrutement. Enfin, il existe des apprentissages spécifiques dans le cyber, comme le brevet de technicien supérieur dans les domaines de la cyberdéfense, qui peut mener directement à des emplois au sein du Comcyber.
Le Comcyber travaille à la construction de parcours et des carrières en partenariat avec les industriels, afin que les parties prenantes de l'écosystème de cyberdéfense français travaillent ensemble. Comment ce parcours se matérialisera-t-il ? Pensez-vous souhaitable de créer des passerelles entre le public et le privé avec des entreprises partenaires afin de créer des synergies sur le long terme ? Un agent du Comcyber pourrait-il renforcer provisoirement une entreprise privée ? Inversement, un agent du privé pourrait-il travailler provisoirement travailler au sein du Comcyber, pour gagner en expérience et éventuellement s'engager au sein de l'armée cyber par la suite ? Enfin, des combattants cyber pourraient faire partie de la réserve et des spécialistes qui pourraient travailler jusqu'à 72 ans par exemple.