De son côté, l'IRSN indique que vingt réacteurs sont exposés au risque d'inondation et que dès 2050, Gravelines et Le Blayais pourraient avoir les pieds dans l'eau ; dans le même temps, le débit du Rhône pourrait diminuer de 40 %. Là où il restera de l'eau pour faire tourner les réacteurs, celle-ci sera bien souvent trop chaude pour accueillir celle qu'on pourrait y rejeter, du fait de son impact sur la biodiversité. Nous savons donc déjà que certains réacteurs seront à l'arrêt tandis que les autres entreront en conflit avec les autres usages indispensables de l'eau, ceux qui permettent de boire et de se nourrir !