Avec ce projet de loi, nous accélérons également le renforcement de l'ensemble de la filière, notamment par la montée au capital d'EDF, par des investissements pour moderniser notre outil de production, comme à Framatome, au Creusot, dans la continuité du plan France Relance, et avec le plan France 2030 pour investir et inventer les nouvelles technologies nucléaires.
Cette ambition, je la défends au-delà de nos frontières, puisque je m'emploie, depuis plusieurs mois, à réunir nos partenaires européens au sein d'une Alliance du nucléaire civil : nous sommes désormais quatorze États membres, auxquels il faut ajouter le Royaume-Uni, à travailler aux côtés de la Commission européenne pour que l'énergie nucléaire trouve sa place dans le mix énergétique européen. Ce matin même, j'ai réuni mes homologues au ministère de la transition énergétique pour faire le point sur les projets de nouveaux investissements dans le nucléaire. Mon déplacement sur le chantier britannique de l'EPR d'Hinkley Point, il y a trois semaines, aux côtés du président-directeur général d'EDF, Luc Rémont, visait, lui aussi, à défendre notre savoir-faire d'excellence à l'export.
Voter définitivement ce texte, c'est permettre à notre pays de réaliser une grande avancée écologique en mobilisant tous les leviers de décarbonation pour lutter contre le réchauffement climatique. C'est conjuguer réindustrialisation et maîtrise énergétique. C'est lancer le chantier du siècle en matière d'industrie et d'emplois.
La prochaine loi de programmation sur l'énergie et le climat, dont je vous détaillerai prochainement la préparation, devra être ambitieuse et réaliste, compte tenu de nos capacités. J'en serai la garante.