La grève de la faim qu'ils ont menée pour dénoncer leur détention arbitraire a hélas lourdement altéré leur santé. Souhaitons-leur de se remettre de ces terribles épreuves.
Merci aux agents du centre de crise et de soutien du ministère, aux diplomates français, ainsi qu'à vous, madame la ministre, pour avoir permis ce dénouement. La libération et la protection consulaire des détenus français doivent être une priorité, comme l'avait rappelé notre assemblée dans sa résolution en soutien au mouvement pour la liberté du peuple iranien en novembre.
Malheureusement, quatre de nos concitoyens sont toujours détenus en Iran, là aussi dans des conditions intolérables. L'Iran utilise nos concitoyens comme des otages d'État, les accusant arbitrairement d'espionnage, mettant même en scène des aveux forcés de leur part. L'Iran se joue de l'État de droit, même après leur acquittement, certains sont maintenus en détention ou assignés à résidence, comme Fariba Adelkhah. Soyons lucides : ces agissements constituent très probablement des mesures de rétorsion à l'encontre de ceux qui soutiennent le peuple iranien et qui, comme la France, ont soutenu le mouvement « Femme, vie, liberté » ou dénoncé sa terrible répression par les autorités iraniennes.
La diplomatie des otages que l'Iran a choisie pour réponse doit cesser. Il y va de l'honneur de notre diplomatie, si féministe, de dénoncer inlassablement les violations des droits humains