Avant même la crise actuelle, il y avait déjà là un scandale. Nous demandions aussi que les banques nous indiquent les montants perçus sur le dos des clients qui sont estimés à 7 milliards d'euros, même si cela peut être discuté. De toute façon, la situation ne cesse de s'aggraver. À l'époque, monsieur le ministre, je crois que c'était vous qui m'aviez répondu qu'il fallait laisser les banques mettre en place de bonnes pratiques plutôt que d'agir par la loi – pourtant, de nombreux groupes étaient favorables à notre texte.
Les propos de Mme Bassire et ce qui se passe en métropole montrent que tout continue comme avant. Il faudra donc agir par la voie législative car l'expérience montre que si l'on s'en remet au bon vouloir des banques, les Français continueront de subir le scandale de l'impôt privé que constituent les frais bancaires. Il est temps que cela cesse, d'autant que nos concitoyens les plus modestes sont particulièrement touchés. J'espère que nous pourrons agir prochainement.