Il nous faut non seulement être plus fermes face à toutes les violences mais aussi permettre aux élus d'être mieux protégés. Qui osera demain se présenter aux élections si nous devenons tous des cibles ? Qui osera relever les défis auxquels, nous le savons, nous serons tous confrontés, qu'ils soient écologiques, numériques, démographiques, si la violence devient la réponse à toutes nos volontés de changement ?
L'annonce de la création d'un centre d'analyse et de lutte contre les atteintes aux élus est une bonne initiative mais il importe d'aller plus loin. Quels moyens pourrions-nous engager collectivement pour que notre démocratie continue à vivre, dans nos villes, dans nos villages et dans nos assemblées ?