malgré toutes ces réticences, dis-je, j'ai proposé deux amendements de compromis.
Le premier visait à intégrer au texte une réflexion sur l'organisation du maintien de l'ordre. En vous écoutant, monsieur le rapporteur, j'ai pensé à ce mot de Paul Valéry : « Que de choses il faut ignorer pour agir ! » Vous ne voulez pas savoir si l'on fait mieux ailleurs en matière de maintien de l'ordre ; vous ne voulez pas connaître la réalité des violences exercées à l'encontre des manifestants. Je le répète : policiers, manifestants, journalistes, nul ne doit sortir blessé ou effrayé d'une manifestation.