À cette occasion, nous souhaitons ouvrir un débat interdit en questionnant la doctrine de maintien de l'ordre, laquelle consiste souvent, hélas, à toucher des manifestants sincères, légitimes et pacifiques. Cette doctrine de maintien de l'ordre, disons-le, a échoué dans la répression efficace des groupuscules violents et dangereux.
J'ai commencé par dire que l'irruption de la violence dans le champ politique devait nous interpeller et nous questionner. Ce soir, mes chers collègues, nous apprenons la démission de Yannick Morez, le maire de Saint-Brevin, victime de ce qu'il a qualifié lui-même de terrorisme d'extrême droite : son domicile a été incendié parce qu'il défendait l'installation d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile.