…ont systématiquement été commis en marge de manifestations et rassemblements pacifiques, organisés par l'intersyndicale et autorisés par le représentant de l'État – à l'exception de Sainte-Soline, où l'emploi de hachettes, pieds-de-biche, disqueuses ou chalumeaux, le caillassage en règle, n'avaient aucun rapport avec l'usage légitime de la liberté de manifester. Les auteurs de ces violences confisquent donc à leur profit la liberté d'expression du plus grand nombre.
Il s'agit désormais de se saisir de ces événements pour faire toute la lumière sur cette effrayante violence de groupes et d'activistes radicalisés, n'ayant d'autre objectif que de saper l'ordre et la sécurité publics, de s'attaquer aux fondements des institutions. Il est donc légitime, indispensable, d'enquêter sur leurs moyens de financement et leurs éventuels liens avec des partis politiques institués. Parmi les individus impliqués dans ces actions figurent en outre des activistes étrangers, connus de nos services de renseignement et qui ont manifestement préparé leurs interventions avec soin, en utilisant de véritables bases arrière.
Le travail de la commission prolongera les interrogations qui, depuis le début de cette législature, sont formulées sur divers bancs au sujet de l'activisme violent et d'influences étrangères en la matière : ses conclusions ne pourront donc qu'éclairer notre assemblée et inspirer l'action gouvernementale visant à identifier les risques, les moyens de les endiguer, notamment par une réponse pénale appropriée, comme il ressortait déjà de la loi du 24 janvier 2023 d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur (Lopmi). Tout cela nous permettra également d'aborder certains aspects du maintien de l'ordre dans le respect des libertés publiques. Par conséquent, le groupe Démocrate approuve la création de cette commission d'enquête pluraliste et participera à ses travaux.