C'est le principe qui a guidé la suspension de la règle des 3 % pendant la crise du covid-19. Eh bien, je vous le dis : le dérèglement climatique suppose des dépenses exceptionnelles parce qu'il s'agit d'une circonstance exceptionnelle – bien plus, d'ailleurs, que le covid-19, puisque l'enjeu n'est rien de moins que le maintien de conditions vivables pour l'espèce humaine sur terre. Nous ne pourrons pas expliquer à nos enfants que nous n'avons pas voulu financer l'isolation des logements, les transports collectifs ou les énergies renouvelables au seul motif qu'il fallait respecter la règle des 3 %. C'est donc le moment de sortir les investissements verts de ce calcul, de défendre cette proposition au niveau européen et de l'adopter dans notre propre présentation budgétaire.
Troisièmement, il faut adopter un plan d'investissement massif dans la transition écologique et les services publics, en particulier en adoptant une loi de programmation des finances publiques pour le climat,…