D'ailleurs, alors même que le M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique nous promet d'accélérer un désendettement qu'il n'a jamais commencé, nous ne cessons de voir fleurir de nouvelles promesses de dépenses : un jour, les enseignants sont revalorisés ; un autre, on annonce 1 milliard d'euros pour le lycée professionnel ; le lendemain, on nous promet 2 milliards pour le plan Vélo. Je ne remets pas forcément en cause le bien-fondé de ces dépenses, mais tout cela donne fichtrement l'impression que le règne de l'argent gratuit n'a pas pris fin, quoi que vous prétendiez.
La maîtrise des comptes publics ne peut pas être constamment remise au lendemain, comme ne cesse de le faire le Président de la République depuis six ans, alors que tous nos voisins ont engagé les efforts auxquels vous avez continuellement renoncé. Je ne parle pas de l'Allemagne – nous ne jouons déjà plus dans la même division –, mais de la Grèce, de l'Italie ou de la Belgique, qui réduisent leur déficit bien plus vite que nous.