Le désendettement de la France nous permettra aussi de conserver des marges de manœuvre pour continuer à investir dans les grandes transitions que notre pays, comme l'Europe et le reste du monde, doit affronter dans les années à venir. Si nous laissions filer la dette sans rien faire dans un contexte d'augmentation des taux, la conséquence en serait l'alourdissement de la charge de remboursement. Bientôt, elle deviendra le premier budget de l'État.
Malgré ce constat sans appel, certains responsables politiques font croire qu'il existe un chemin qui consisterait à ne jamais rien rembourser. Mais je le dis clairement : la tentation de l'ardoise magique, c'est la certitude de la faillite. Arrêtons de nous tromper d'adversaire : notre adversaire, c'est la dette, pas le sérieux budgétaire !