Avec le Président de la République, avec la majorité, nous refusons cet engrenage pour la France ; nous faisons au contraire le choix volontariste, déterminé, du rétablissement des finances publiques dans les années qui viennent.
Pour cela, il faut une stratégie : la nôtre a le mérite de la lisibilité. On peut ne pas y souscrire ; elle n'en reste pas moins claire et surtout destinée à être appliquée méthodiquement. Le premier pilier sur lequel elle repose est la croissance. En cela réside la singularité du choix opéré par la majorité : nous ne souhaitons pas faire preuve d'austérité, réduire la part de la dépense publique de manière absolue, mais la diminuer par rapport à la richesse nationale en accroissant davantage la production, c'est-à-dire par la croissance. La meilleure façon de réduire le pourcentage de dette par rapport au PIB consiste également à augmenter le volume de ce que crée la France. Cela suppose évidemment une hausse du volume de travail, d'où la réforme de l'assurance chômage et celle des retraites, dont je rappelle qu'en 2027, à elle seule, elle représentera 0,7 point de PIB supplémentaire : autant de richesse à investir,…