M. de Courson a eu raison d'en rappeler la faible opérabilité juridique, les traités étant supérieurs aux lois et l'accord FATCA ayant été ratifié par l'Assemblée nationale et le Sénat en 2013. Rappelons que l'accord résulte d'un protocole signé par les pays membres du G5 le 5 février 2012 : il s'agit donc d'un legs du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Ce que nous dénonçons, c'est l'extraterritorialité du droit américain. L'accord FATCA est en effet uniquement dirigé vers les États-Unis et n'intègre aucune réciprocité : il ne prévoit que le transfert d'informations françaises vers les États-Unis.
Par cet amendement sans portée juridique concrète, nous pourrons au moins envoyer le signal d'une France, au sein d'un continent – l'Europe – qui refuse l'extraterritorialité du droit américain !