Je prends la parole au nom du groupe Les Républicains. Il me semble qu'on ne peut se réjouir de l'évolution du solde structurel, étant donné qu'il provient uniquement de la hausse des prélèvements obligatoires qui a nettement excédé celle de l'activité, alors que l'effort en dépense a été très limité. En effet, hors de l'urgence sanitaire et de la relance, les dépenses ont augmenté de 66,3 milliards en en 2022 – qui s'ajoutent par ailleurs à des augmentations de dépenses de 37,1 milliards en 2021 et de 53,6 milliards en 2020.
Vous avez réagi sur les lois de programmation sectorielle, qui ont l'avantage de fixer des objectifs à moyen terme, mais qui limitent les moyens d'action sur l'ensemble des dépenses. Quelle pourrait être la piste, sinon celle de définir de manière plus précise lors de chaque loi de programmation sectorielle les diminutions de dépenses envisagées ou les augmentations de recettes pour financer les crédits déployés ? Une telle proposition est-elle envisageable, ou nuirait-elle à la liberté accordée aux parlementaires lors de l'examen de chaque loi de finance annuelle ?