Vous mettez le doigt sur le cœur du problème du lobbying à mon sens. Certaines structures ont suffisamment de moyens pour s'assurer de la contribution de lobbys, l'exemple d'Uber étant à ce titre un archétype. Uber a fait paraître des articles à sa gloire, a commandé des études orientées auprès d'économistes et a payé des chauffeurs pour participer à des manifestations. Uber a par ailleurs développé des activités plus classiques pour connaître le dispositif légal et proposer des modifications du cadre législatif et réglementaire.
À l'inverse, une PME, une association, un syndicat ou un collectif de citoyens disposent de moyens très limités pour se défendre. Comment garantir un rééquilibrage démocratique et éviter des phénomènes oligarchiques qui soient uniquement favorables aux gros intérêts économiques et patronaux ?