Parmi les noms que vous avez cités, Publicis et Apco sont ou ont été adhérents à l'AFCL.
Ensuite, comment est-il possible de décortiquer les différentes activités d'affaires publiques au sens large ? Le travail d'analyse en amont d'un cadre législatif et réglementaire est parfois effectué par des cabinets d'avocats, parfois par des cabinets comme les nôtres et parfois en interne par les entreprises. Le croisement de ces différentes analyses conduit à poser un constat et à effectuer des recommandations.
L'objectif premier des affaires publiques consiste à travailler sur l'évolution du bien-fondé d'un cadre législatif et réglementaire, par exemple parce qu'il existe une zone grise, un manque de clarté ou en raison du changement induit par des pratiques professionnelles ou des évolutions technologiques.
Par la suite, les recommandations vont consister à rencontrer des décideurs publics, ce que la « loi Sapin 2 » définit strictement comme la représentation d'intérêts. Cette activité de représentation d'intérêts est souvent complétée par des actions qui vont toucher des publics plus larges, comme les médias ou d'autres parties prenantes. Ces dernières vont contribuer au débat public par des prises de position. Par conséquent sont pris en compte les décideurs publics, mais également l'environnement évolutif dans lequel ils interviennent.