Les Uber files sont en effet anachroniques par rapport à la « loi Sapin 2 », qui est intervenue plus récemment. Ensuite, au sein de ces mêmes Uber files, il importe de faire précisément la différence entre les actions qui sont de notre point de vue des actions de représentation d'intérêts (l'interaction avec le décideur public dans le but de lui fournir des arguments et des convictions) et des actions visant à manipuler la décision et l'opinion publiques. Ces dernières ne relèvent en aucun cas de la représentation d'intérêts. Aujourd'hui, l'article 25 de la « loi Sapin 2 » liste un certain nombre de règles déontologiques précises dont le non-respect peut entraîner des poursuites. Je pense notamment à l'obligation de présenter des informations fiables aux décideurs publics : nous nous appliquons cette règle depuis très longtemps, au sein de l'AFCL.