Nous quantifions la mise en œuvre de l'infraction, qui représente une toute petite partie du phénomène de corruption en lui-même. À ma connaissance, il n'existe pas d'étude économique de ce phénomène. Nous manquons de données et nous souhaiterions disposer de moyens suffisants pour mener à bien ce travail de quantification. Quelques chiffres circulent lors des conférences sur la corruption internationale, souvent anciens. La Banque mondiale a récemment fait état d'une évaluation datant de 2004, par exemple. Quantifier le phénomène soulève d'importants problèmes, car le crime en col blanc peut être plus dissimulé encore que d'autres formes de criminalité. Nous serions satisfaits d'obtenir des chiffres sur ce point. Encore faudrait-il que les pays membres décident de faire ce type d'étude une priorité. Ce travail pourrait être confié à des économistes.