Cet enjeu est absolument crucial. L'OCDE a vocation à réunir un maximum de faits et de chiffres. Or nous observons une difficulté à étayer des politiques publiques de lutte contre la corruption par des chiffres et des preuves. Le rapport publié en 2014 est un essai de quantification de la corruption fondé sur les cas de corruption d'agents publics étrangers examinés par le groupe de travail. Ce travail est parcellaire, nous en sommes conscients, mais il s'agit d'un exercice que nous devrions reconduire. Cela nécessite des ressources et nous n'avons pas toujours le sentiment qu'il s'agit d'une priorité du groupe de travail. Sa priorité est la mise en œuvre de la convention, pas nécessairement un approfondissement des données permettant de documenter cette mise en œuvre.
Au niveau du secrétariat de l'OCDE, nous plaidons pour que davantage de ressources soient consacrées à la collecte de données dans ce domaine. Les alternatives à Transparency International France sont limitées aujourd'hui. Il est nécessaire d'investir davantage dans ce domaine. Nous rappelons régulièrement ce besoin aux membres du groupe de travail.