L'objectif de notre commission est de comprendre l'ampleur des tentatives d'ingérence, au sein desquelles la corruption occupe une place importante. J'ai personnellement du mal à percevoir l'ampleur du phénomène de corruption. Dans d'autres domaines comme le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains ou la prostitution, les rapports semblent appréhender les phénomènes de façon plus précise. S'agissant de la corruption, je m'interroge sur l'état réel de notre perception. Nos institutions sont-elles en mesure d'informer réellement les citoyens de l'état de la situation ? Cela permettrait d'éviter le double écueil du « tous pourris » d'un côté et le constat d'absence d'une réelle volonté politique de traiter le problème de la corruption de l'autre. L'objectif de la commission est d'informer la représentation nationale et les citoyens sur l'ampleur du phénomène. Comment parvenir à consacrer des moyens matériels, humains et juridiques permettant de mieux appréhender le phénomène ?