J'avais donc mal compris. Je vous remercie, madame la rapporteure.
La semaine dernière, nous avons notamment reçu l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Je ne mentionnerai évidemment pas le contenu des auditions à huis clos. Les raisons qui ont conduit le Rassemblement national à demander l'ouverture de cette commission d'enquête dans le cadre de son droit de tirage sont toutefois publiques. Nos concitoyens peuvent tout de même s'interroger sur la rapidité avec laquelle certaines procédures judiciaires sont menées, notamment l'affaire Fillon, qui est intervenue au cours d'une période électorale cruciale. Inversement, d'autres, comme celle sur le « pacte de corruption » autour de la vente d'Alstom, qui a suivi la commission d'enquête Marleix, sont en cours depuis trois ans sans que nous sachions si elles progressent.
En ce qui vous concerne, pouvez-vous être un peu plus disert – en respectant évidemment la séparation des pouvoirs – et confirmer que vous n'avez reçu aucune convocation d'un magistrat, que vous n'avez eu aucun entretien et que vous n'avez pas connaissance des faits précis qui vous sont reprochés, puisque les seules informations dont vous disposez sont celles que vous avez eues par la presse ?
S'agissant de la perquisition qui a eu lieu dans les locaux du Dialogue franco-russe, vous avez dit qu'elle ne vous concernait pas et qu'elle visait une tierce personne. Est-ce exact ?