Il ne s'agit pas de reportages mais de séquences très courtes, d'une quinzaine ou d'une vingtaine de secondes, que nous appelons, dans notre jargon, des brèves ou des off. Contrairement aux reportages qui ont nécessité, pour leur réalisation, un véritable travail de fond mené par une équipe de journalistes, ils servent simplement à illustrer des textes lus par le présentateur.
Rachid M'Barki a en effet choisi des moments, non où il était seul – cela n'arrive jamais –, mais où le rédacteur en chef était occupé ailleurs. Il a demandé la validation technique au dernier moment, de préférence à des chefs d'édition non titulaires, qui n'ont pas osé douter de lui, grand professionnel à l'antenne de BFM TV depuis ses débuts et jouissant d'une certaine crédibilité auprès d'eux.
Quant à la temporalité des séquences, elles restent ancrées dans l'actualité et nous n'avons pas relevé de fausse information. On pouvait plutôt s'interroger sur leur place à l'antenne, sur leur structure à tiroirs difficilement compréhensible pour le commun des mortels, sur leur orientation et sur le fait qu'elles puissent mettre en cause un certain nombre de personnes. En tout cas, si certaines formulations étaient contestables, rien n'a été inventé, sinon nous n'aurions pas manqué de démentir.