La CVEC a franchi la barre des 100 euros. Cette charge financière ne doit pas continuer cette trajectoire de hausse, qui se poursuit année après année indépendamment de l'évolution des ressources des étudiants. Les étudiants ne comprennent pas ce que c'est, ni où l'argent part ; beaucoup ont l'impression qu'on leur fait payer le droit d'étudier et qu'on leur soutire de l'argent au prétexte de les aider. Les apprentis, les stagiaires et les étudiants en césure ou en formations courtes, qui sont amenés à aller très rarement voire pas du tout sur les campus, ne comprennent pas pourquoi ils la payent. Je partage leurs inquiétudes. Pour que cette contribution devienne un véritable outil de promotion de la vie étudiante, son utilisation doit être encadrée au niveau national, et un travail sur la transparence des dépenses effectuées doit être mené. Madame la ministre, au moment même de votre réforme des bourses, estimez-vous logique qu'une aide pour nos étudiants soit indexée sur l'inflation alors qu'ils subissent déjà celle-ci de plein fouet ? Un travail est-il en cours afin de rendre cette taxe plus juste et plus transparente ?