Au nom du groupe Démocrate, je vous remercie pour vos explications sur les enjeux auxquels fait face la DRSD. L'une de vos missions est de mener des opérations de contre-ingérence dans la sphère de la défense avec pour objectif de protéger nos forces armées, la BITD et le cyberespace. Votre activité est donc très liée à la guerre d'influence. Lors de la présentation de la RNS en novembre dernier, le Président de la République a érigé l'influence en sixième fonction stratégique des armées françaises. C'est la preuve que le domaine informationnel est devenu un champ de bataille, qui fait désormais partie des nouveaux espaces de conflictualité que nos armées doivent maîtriser d'ici à 2030.
Alors que votre rôle est de déceler et d'entraver toute menace externe susceptible de porter atteinte à l'institution militaire, à une entreprise de la BITD ou à un laboratoire de recherche, quelle stratégie la DRSD compte-t-elle déployer, dans la période de la LPM, dans le domaine de la guerre d'influence ?
Lors d'une audition de la commission d'enquête sur les ingérences de puissances étrangères, le directeur du service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères (Viginum) a expliqué le fonctionnement de son service. Coopérez-vous avec lui dans le cadre de votre mission de contre-ingérence cyber ?
L'intelligence artificielle se trouve au cœur des enjeux de cybersécurité, secteur qu'elle est sur le point de révolutionner compte tenu de sa capacité à analyser des masses considérables de données. Pouvez-vous nous donner des précisions sur l'intégration de l'intelligence artificielle au sein de la DRSD ?