Dans le rapport d'information sur les réserves que Jean-François Parigi et moi-même avons rédigé, nous évoquons, aux côtés de la réserve opérationnelle que vous avez évoquée, la réserve citoyenne, qui remplit des missions de sensibilisation aux risques cyber, d'aide au recrutement d'experts cyber et de rayonnement au sein des écosystèmes cyber industriels et académiques. En 2019, vous aviez 500 réservistes citoyen et deviez atteindre l'objectif de 4 000. J'aimerais savoir où vous en êtes et quel objectif vous visez dans le cadre de la LPM 2024-2030.
Vous avez évoqué le recrutement de volontaires auprès des entreprises. Comme nous l'avait indiqué votre prédécesseur, il ne serait pas admissible qu'ils s'engagent dans un but mercantile de promotion de leur entreprise. Prévoyez-vous de poser des jalons de précaution ? Quels sont vos systèmes de vigilance à ce sujet ?
Nos échanges dans le cadre du groupe de travail territoire national ont démontré que les critères d'aptitude médicale doivent être adaptés s'agissant du cyber. Une personne en fauteuil roulant peut-être un excellent cyber-combattant sans avoir toutes les aptitudes militaires. La LPM 2024-2030 prévoit-elle une telle levée de dispositions pour accompagner votre commande ?
Vous avez évoqué le cas de jeunes techniquement compétents mais hésitant à pousser la porte d'un CIRFA. La solution au problème ne réside-t-elle pas dans un lieu unique, qui s'appelle « Garde nationale », où recruter puis diriger les gens ?