Sur le recrutement, il faut encore assouplir nos façons de faire, mais nous y parviendrons. L'enjeu, c'est la fidélisation qui, sans atteindre des durées excessives, nous permettra d'avancer.
Dans ce cadre, il faut construire des parcours dans le public, mêlant des expériences chez nous avec d'autres à la DGSE ou à l'ANSSI par exemple. Ces parcours croisés sont d'une très grande richesse. Le cyber présente la singularité, au sein de l'État, de s'être construit autour de gens ayant travaillé dans ces diverses entités et ayant déjà un riche parcours. La qualité des échanges au sein du C4 l'illustrent. Ce qui nous unit est d'être dans la matière depuis plus de dix ans et de nous connaître, donc d'être préoccupés par les solutions que nous devons trouver ensemble.
La fidélisation et plus généralement les ressources humaines sont au cœur de nos enjeux. Notre fragilité tient beaucoup aux salaires, qui sont parfois deux à trois fois inférieurs à ceux offerts par le privé.