Je souhaite vous interroger sur l'avenir de notre composante d'aérocombat intégrée.
Le rapport annexé indique une perte de dix hélicoptères de manœuvre entre 2023 et 2030. S'agissant des hélicoptères de reconnaissance et d'attaque, il est prévu que l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) dispose de 67 TIGRE en 2030, sans dire s'ils seront modernisés, alors qu'un saut technologique paraît nécessaire. Quant au programme d'hélicoptères interarmées légers, l'ambition initiale était de disposer de 169 unités à l'horizon de 2030. Or le tableau fait état de 20 hélicoptères. En revanche, nous constatons un investissement significatif dans le segment des drones.
Comment les hélicoptères et les drones cohabiteront-ils dans les prochaines années au sein de l'armée de Terre ? Pourriez-vous nous rappeler l'intérêt pour la France de posséder une capacité d'aérocombat susceptible d'intervenir sur tout le spectre d'emploi, depuis le simple appui et soutien des troupes au sol jusqu'à la capacité de conduire des opérations autonomes de grande envergure ?