Monsieur le député, vous avez mentionné notre objectif de privilégier la cohérence plutôt que la masse. En réalité, nous avons opté pour la cohérence avant la masse.
Dans le cadre du programme SCORPION, nous avons ainsi ajusté la date à laquelle nous atteindrons l'ensemble des objectifs prévus. Bien que notre but reste d'obtenir cette masse, nous avons jugé essentiel de garantir la cohérence et la mise en ligne opérationnelle des équipements et munitions au fur et à mesure de leur arrivée, plutôt que d'attendre de rassembler une grande quantité d'équipements pour assurer la cohérence.
Le maintien en condition opérationnelle est un élément clé de la loi de programmation militaire et les ressources qui y sont allouées sont en augmentation. Il est le principal moteur d'activité, avec deux impératifs : assurer une activité de préparation opérationnelle constante et en croissance, au cours des années à venir, même avec des équipements plus sophistiqués ; et être capable de faire face à des pics d'activité, en cas de déploiement en opération. Il serait alors nécessaire d'augmenter le rythme d'utilisation des pièces de réparation pour maintenir en condition opérationnelle nos équipements, car si l'utilisation de nos engins augmente, il en va de même pour les besoins en maintenance.
Cette montée en gamme est assurée par la constitution de stocks, pour faire face aux premières semaines de déploiement, et par la capacité de l'industrie à s'adapter pour atteindre ces niveaux de production. Le chantier est devant nous : la direction générale de l'armement (DGA), en lien avec la SIMMT, travaillera avec les industriels sur ces sujets.