L'arbitrage sur les effectifs n'ayant pas encore eu lieu, je ne suis pas en mesure de vous donner des chiffres. Au sein du ministère des armées, la DGSE est le Petit Poucet… Je suis confiant dans notre capacité à obtenir des effectifs supplémentaires au terme des négociations internes. Ils sont indispensables pour poursuivre la montée en puissance, en particulier dans le domaine cyber. De même, puisque nos ambitions mondiales ont été rehaussées, j'ai besoin de redéployer des postes et d'en ouvrir dans le monde entier pour répondre aux sollicitations.
En matière de contre-ingérence, sujet majeur, nous optimisons l'effort de l'État à travers ses différentes agences. Le contre-espionnage est une fonction essentielle de la DGSE en France comme dans les postes à l'étranger. C'est à elle qu'il appartient d'identifier les tentatives d'ingérences dans nos services publics à l'étranger, nos implantations ou nos grandes entreprises. Les moyens envisagés nous permettront d'accomplir notre mission. Je suis un haut fonctionnaire réaliste ; je n'ignore pas que des arbitrages doivent être faits. Les moyens alloués au renseignement que vous voterez le moment venu, je l'espère, nous permettront de rester dans la course.