Le projet de LPM va faire entrer l'armée de l'air et de l'espace dans une nouvelle ère. Les drones deviennent un équipement indispensable. C'est un tournant technologique que nous avions raté, mais notre retard semble en voie de résorption : le projet de LPM leur consacre 5 milliards. Je m'en félicite. Quelles seront vos priorités et votre calendrier ?
Le projet de LPM affiche également l'objectif de développer une filière française de munitions téléopérées (MTO) et d'atteindre, à l'horizon 2030, la capacité de vol en essaims. La base industrielle et technologique de défense (BITD) est-elle à même de faire face à elle seule et de respecter ce calendrier, ou bien une coopération européenne sera-t-elle nécessaire ?
Vous avez évoqué le cadencement de la livraison des Rafale. L'horizon du tout-Rafale s'éloigne par rapport à ce que nous avons compris. Cela signifie, je suppose, une durée de vie plus longue des Mirage 2000 : ce prolongement pourrait avoir un impact financier – sauf erreur de ma part, car nous venons de recevoir ces documents et il est difficile de tout appréhender dans un délai aussi bref ! Quel sera le calendrier ?
Le groupe Socialistes se félicite de la création du centre d'excellence (COE) espace de l'Otan, dont vous avez signé le 18 janvier dernier, devant les représentants de quatorze autres nations, le mémorandum d'entente. Ce centre s'installera à Toulouse, au cœur du plus grand écosystème spatial en Europe ; il est maintenant dans la phase d'accréditation pour devenir le vingt-neuvième centre d'excellence de l'Otan. C'est une fierté pour la France et une belle reconnaissance pour notre armée de l'air et de l'espace.