Oui, l'armée de l'air et de l'espace va évidemment s'efforcer de donner aux réserves des perspectives supplémentaires. Je l'ai dit, nous espérons aller au-delà du doublement des effectifs de nos réserves pendant la période de la future LPM : il y a là une partie des bras et des muscles que l'armée de l'air et de l'espace utilisera pour mettre en œuvre ses capacités de demain. Il est donc important pour nous d'investir dans les réserves : il y aura une réserve de combat, une réserve territoriale déployée au sein des bases aériennes comme vous l'avez évoqué, ainsi qu'une réserve de compétences qui nous permettra de solliciter, pour certaines activités, des cadres dont nous ne disposons pas forcément en nombre suffisant dans les armées. Ceux d'entre vous qui ont assisté à l'exercice AsterX, au commandement de l'espace à Toulouse, ont pu constater que des réservistes travaillaient avec nous : c'est typiquement une réserve que nous développerons, dans les prochaines années, pour ces activités de très haute technologie.
Oui, il y aura des passerelles entre le SNU et les réserves. Le SNU participe bien sûr à la résilience de la nation, mais il vise aussi à constituer un vivier potentiel de réservistes. Les jeunes volontaires ayant participé chez nous à la deuxième phase du SNU sont évidemment une cible privilégiée : nous leur proposerons des contrats de réserve.