De cette façon, les volumes sont maîtrisés. À Comté, le lait est payé plus de 600 euros les 1 000 litres aux producteurs, contre 450 euros ailleurs. Dans le même esprit, la firme Bonduelle, grande entreprise de légumes en conserve, passe des contrats avec les producteurs à un prix fixé d'avance, et tout le monde s'y retrouve. De mon point de vue, la solution réside dans ce type de contractualisation, et non dans une loi de l'offre et de la demande qui nourrit la spéculation et fait constamment osciller les prix – soit à la hausse, et les consommateurs n'ont plus les moyens d'acheter les denrées, soit à la baisse, et les paysans sont ruinés et disparaissent, ce qui est grave pour le pays.