Nous le disons depuis longtemps, et peut-être un peu plus souvent depuis cet été : il faut appeler le 15 avant de se rendre aux urgences. C'est même absolument nécessaire en cas d'urgence vitale : appeler le 15, cela sauve des vies.
Je ne peux pas vous laisser dire que la régulation de l'intérim a été appliquée brutalement. C'est faux, et vous le savez puisque, dès le mois de janvier, les ARS et les directeurs d'hôpital se sont employés, hôpital par hôpital, service par service, à évaluer l'impact de l'application de cette mesure et à apporter des solutions. Lorsqu'aucune solution n'a pu être trouvée, c'est parce que la situation était déjà tendue et la structure en difficulté. La solidarité entre les territoires, entre les structures, a permis d'apporter des réponses au cas par cas.
La solution réside également, je l'ai indiqué, dans le déploiement du SAS au niveau national et dans le fait de rendre à nouveau attractifs – c'est un enjeu collectif – les métiers de la santé. Pour satisfaire les besoins, il nous faut redonner envie aux jeunes de s'engager dans ces métiers.
Quant aux mesures d'urgence, je le répète, nous allons déployer le SAS. Ce dispositif répond aux besoins de santé de nos concitoyens et donne satisfaction en matière de régulation des urgences.