Il y a deux semaines environ, le texte interdisant la vente de véhicules thermiques neufs d'ici à 2035 devait être voté au Conseil de l'Union européenne. Mais, à la dernière minute, ce vote a été repoussé sine die. L'annonce de cette interdiction avait pourtant été faite depuis plusieurs années, à grand renfort de campagnes de communication, le tout-électrique devant nous sauver du réchauffement climatique.
Le réel a repris ses droits et de nombreuses études ont mis en lumière les conséquences environnementales désastreuses de cette mesure, provoquées notamment par le recyclage très polluant des batteries. De plus, la fin du moteur thermique, programmée pour 2035, aurait accéléré le déclin des constructeurs du Vieux Continent face aux nouveaux géants chinois et entraîné un chômage de masse. Plusieurs pays de l'Union, comme l'Italie et la Pologne, ont exprimé leurs réticences à ce projet ; des solutions moins idéologiques pour faire face au réchauffement climatique existent en effet, comme le développement de moteurs hybrides à dérivation de puissance ou les carburants synthétiques non polluants.
Pouvez-vous nous expliquer ces atermoiements et nous indiquer les pistes envisagées ?