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Intervention de Paul-André Colombani

Réunion du mardi 4 avril 2023 à 18h10
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Madame la présidente de la Haute Autorité de santé, mes chers collègues, je voulais revenir sur le sujet de l'avis de la HAS qui, tout en rappelant l'intérêt de la vaccination contre la covid-19, s'est prononcée en faveur de la fin de son caractère obligatoire pour les soignants. Cet avis ouvre le champ du possible pour étudier la réintégration des soignants non vaccinés. Il s'agit d'une question importante, notamment pour les territoires d'outre-mer. Je pense particulièrement à la Guadeloupe et à mes collègues, M. Olivier Serva et M. Max Mathiasin, particulièrement mobilisés sur ce sujet. La Guadeloupe, en effet, compte trois cent quarante-six professionnels de santé suspendus, dont cent quarante pour le seul CHU, et elle attend avec impatience leur réintégration qui contribuera à atténuer la crise sociale et sanitaire qu'elle traverse.

Je voulais également vous adresser le questionnement de ma collègue, Mme Béatrice Descamps, très engagée sur la question du handicap, sur l'accueil prolongé des jeunes adultes handicapés dans les instituts médico-éducatifs. Cela contribue au développement d'un mal-être et de troubles du comportement chez ces jeunes adultes et cette situation bloque l'arrivée des plus jeunes, privés ainsi d'une prise en charge indispensable. Pouvez-vous nous soumettre des préconisations visant à réduire les déséquilibres de prise en charge et à faciliter l'accompagnement de ces personnes qui ne trouvent pas de réponse adaptée à leurs problématiques ?

Je pense bien entendu particulièrement aux améliorations envisagées pour la prise en charge des personnes atteintes d'autisme, sujet sur lequel la HAS a beaucoup travaillé. De nombreux parents ont encore de grandes difficultés à obtenir un diagnostic pour leurs enfants suspectés d'autisme qui peut prendre de longs mois. Des travaux ont-ils été engagés de sorte à dresser un bilan des recommandations que vous aviez formulées en 2018 ? Elles avaient été globalement jugées pertinentes, mais parfois difficilement réalisables, par exemple la consultation des services dédiés aux troubles du spectre de l'autisme qui manquent souvent de praticiens formés.

Par ailleurs, je tiens à signaler que je souscris également aux propos de mon collègue M. Delaporte quant à la promotion des produits de santé.

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