. – La tendance est à l'éloignement croissant des parcs, notamment pour éviter leur impact visuel, qui est subjectif. Les autres conséquences, sur la faune, la flore, les usages, l'avifaune, le benthos, sont difficiles à préciser et relèvent encore de l'imaginaire : on ne sait pas quantifier quelles populations sont présentes sur ces zones lointaines. Et l'on ne dispose que de très peu de retours d'expérience, contrairement aux premiers kilomètres à proximité des côtes.
Il y a donc un réel effort à mener pour caractériser ce qu'on appelle l'état initial, et ensuite pour déterminer les impacts de manière objective. Actuellement, chacun interprète à sa façon telle ou telle évolution de population ; or seules des approches écosystémiques objectives pourront permettre de caractériser l'impact de tous les projets dans l'écosystème global.
Nous travaillons de manière très rapprochée avec toutes les parties prenantes, que ce soient les développeurs de projets ou les autres acteurs de la filière, pour apporter les éléments qui permettront une caractérisation scientifique. C'est un point sur lequel il faut des investissements et des efforts conséquents. C'est seulement après que nous pourrons prendre des décisions de manière objective, et passer aux méthodes dites « ERC » pour éviter, réduire et compenser les impacts.