. – Pour répondre à votre question sur les prototypes, j'évoquerai Floatgen, celui que nous avons mis en service en 2018 au large du Croisic. Ses résultats sont prometteurs, avec une production électrique record en France. L'École centrale de Nantes qui l'exploite nous fournit un retour d'expérience important.
La question des ressources humaines et des compétences, est un point extrêmement important, transversal à toutes les filières électriques. Nous y travaillons beaucoup avec l'Union française de l'électricité. Certains métiers, présents à la fois dans le nucléaire et dans les énergies renouvelables, comme soudeur ou chaudronnier, sont en tension. Il est de notre intérêt de mutualiser les investissements, les compétences, pour ces différentes filières. Un volet « emploi-formation » dans la programmation pluriannuelle de l'énergie serait opportun, et un certain nombre de programmes de France 2030 pourraient également aller en ce sens. Pour la filière éolienne en mer, 20 000 emplois sont prévus en France à l'horizon 2035. Il faudrait particulièrement investir au niveau régional, puisque les emplois et formations relèvent d'une compétence régionale forte, et que nous travaillons déjà avec les collectivités.