. – C'est une SAS, financée par des partenariats, des industriels et des acteurs académiques.
On ne dispose pas actuellement en France d'infrastructures d'ampleur comme il en existe à l'étranger. Il y a ainsi des observatoires à très grande échelle en Allemagne, des éoliennes flottantes dédiées à la R&D en Norvège, des éoliennes offshore dédiées à la R&D au Royaume-Uni.
En France, nous sommes encore limités à des échelles réduites, en termes de représentativité de nos travaux. Si l'on veut accompagner la filière et accélérer, un point important sera de pouvoir disposer d'infrastructures comme celles qui sont déjà très originales à l'échelle de l'Europe. On évoque par exemple une éolienne de grande échelle dédiée à la R&D, où l'on pourrait tester des briques technologiques en conditions réelles. Cela permettrait de confirmer plus rapidement la viabilité des lignes d'ancrage, des connecteurs, des câbles dynamiques, etc. En plus des verrous technologiques, il y a les problématiques liées à la formation, à l'industrialisation, aux infrastructures portuaires. On essaie d'accompagner la filière sur tous ces sujets.