Le taxi est un secteur qui n'est pas subventionné. Ce n'est pas un métro, dont le billet est payé à 75 % par la collectivité et les entreprises. Le taxi doit gagner sa vie et il doit y en avoir suffisamment, mais pas trop. Est-ce qu'il y a assez de taxis lorsqu'il pleut à verse, ce qui multiplie la demande par trois instantanément et divise l'offre de taxis par deux ? Il n'y en aura jamais assez. Pouvons-nous, néanmoins, adapter le nombre de licences à l'évolution de la demande ? La réponse est oui. L'accord de 2008 a fixé cinq critères, qui portent notamment sur le PIB de la région Île-de-France, sur le nombre de nuitées à Paris et sur les passagers des gares et aéroports. Objectivons la demande. Si les clients sont plus nombreux, nous acceptons de créer davantage de licences. Les taxis seront loyaux dans leur concurrence.