Ceci est un mythe véhiculé par les concurrents de la G7. Mon intérêt, qui est aussi celui des taxis, correspond à ce que les licences de taxis soient suffisamment nombreuses pour servir les clients. Je peux vous trouver d'innombrables courriers – j'en ai encore écrit un il y a six mois – adressés aux préfets pour leur dire que le nombre de taxis affectés au transport médicalisé est passé, en cinq ans, de 1 500 à 5 000. C'est normal et cela correspond au développement de l'ambulatoire mais ces taxis ne sont plus disponibles pour ceux qui ne nécessitent pas un transport médicalisé. Je demande donc que ces pertes de licences soient compensées. Les taxis et moi sommes bien conscients que, s'il y a un client, il doit être servi.
Me suis-je battu pour que le nombre de licences à Paris soit fixe ? La réponse est non. Je me suis battu en permanence pour qu'on objective la création de licences en la liant à un indice prenant en compte cinq facteurs. En objectivant l'augmentation de la demande, on crée des licences sans préjudice pour la collectivité – car on ne crée pas de bouchons supplémentaires –, sans préjudice pour le chauffeur, qui peut maintenir ou augmenter ses revenus, et sans préjudice pour le client car des licences supplémentaires ont été créées pour mieux le servir. Ce mythe ne correspond donc pas à la réalité.