Le taxi exerce son métier sur un bien public, la chaussée. Notre travail avec l'État, les différentes administrations et les maires est donc constant. De plus, les taxis dépendent de plusieurs ministères. Auparavant, il s'agissait du ministère de l'Intérieur et, à la demande des VTC, un transfert a été effectué vers le ministère des Transports. Nous sommes donc en permanence en contact avec le ministère des Transports et Bercy pour expliquer nos augmentations de charges car le tarif est réglementé. La transition énergétique – et je tire mon chapeau aux chauffeurs de taxi – coûte cher et je ne vous parle pas du carburant. Nous menons un travail permanent avec l'administration car nous utilisons un bien public que l'État gère. Tout cela est tout à fait normal et le contraire serait inquiétant.